Pathétique(s)
Depuis samedi, les journalistes sportifs ressortent le fameux "on nous aurait menti?" La Coupe du Monde, c'est avant tout un énorme enjeu financier: sponsors, médias, fabricants de téléviseurs, sociétés de paris, cafetiers... Il fallait bien préserver le mythe jusqu'au bout. "Ils se sont qualifiés in extremis? Souvenez-vous de 1998, de 2006: des matchs préparatoires loupés et pourtant, ils sont allé en finale..." "2-0 face au Mexique? Ils peuvent y arriver, il y a un espoir!" Et puis le barrage a fini par céder. Non, il n'y a pas de groupe, pas de leaders, pas de motivation. Juste 11 millionnaires qui n'avaient pas envie de porter le maillot bleu et à l'égo surdimensionné, le tout chapeauté par une fédération autiste. Désormais, les candides journalistes s'en donnent à c½ur-joie. Ce n'est plus le "Allez les bleus" qui fait vendre, mais les scandales et il y a de la matière... Du coup, le feuilleton pipolo-sulfuro-tragi