Joest 2.0

La scène se passe à l'université d'été de l'UMP. Brice Hortefeux dit à un jeune militant Arabe "il en faut toujours un (Arabe), c'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes." C'est sur que c'est une blague vaseuse et ce n'est pas à un ministre de l'intérieur qui vient de virer un préfet accusé de racisme de la faire. Des "blagues" comme ça, les politiques en sortent des dizaines. Sauf qu'aujourd'hui, fini le "off": il y a toujours une caméra qui traine. C'était la marque de fabrique de Sarkozy: inonder les médias 24h/24, 7 jours sur 7. Problème: on ne peut plus les éteindre, ces caméras. Le PS cherchait un os à ronger. La sécurité, c'est son angle mort. Il a découvert en 2002 que de s'aligner sur l'extrême-gauche et le "il est interdit d'interdire" ne mène nul part. Il préfère laisser  les Guignols  faire des parallèles douteux avec Vichy et approuver tacitement le boulot ...

Hier, mon émission préférée redémarrait. Désormais, c'est à Laurent Bazin de tenter d'interrompre les monologues de Nicolas Domenach et Eric Zemmour (désolé, tous ce que j'ai trouvé, c'est une photo avec l'ancien animateur, Christophe Robert.) Pour une fois, je n'étais pas trop d'accord avec eux. Sur le rapprochement de Sarkozy avec les Verts, il y a plus qu'une tendance. D'Antoine Waechter à Daniel Cohn-Bendit, les Verts ont toujours lorgné sur la droite. Les Verts sont un parti "ouiouiste", Atlantiste et farouche défenseur de la mondialisation. En plus, il partage avec Sarkozy le gout pour les paillettes et les "pipoles". Côté Sarkozy, il y a tout simplement un calcul électoral. Au élections intermédiaires, il possède un pouvoir de nuisance terrible sur le Modem et le PS. Aux présidentielles, à chaque fois, il se tire des rafales dans le pied et il oscille entre 1% et 3%. Ce n'est pas non plus un hasard si Sarkozy tente d...