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Affichage des articles du juin, 2016

Le bus des Kardashian

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Vu à  Brighton . Une pub sur un bus pour un abonnement à Hayu. Leur avantage concurrentiel ? Ils diffusent les Kardashian dans la foulée des Américains ! S'ils font cela, cela veut dire qu'il y a des personnes tellement accro aux Kardashian (un groupe de parvenues oisives adeptes de la chirurgie esthétiques) qu'elles sont prêtes à payer 3,99£ (5€) pour avoir en exclusivité, leurs dernières péripéties !  Et ce sont peut-être -même sûrement- des gens qui ont du mal à boucler leurs fins de mois. En même temps, peut-être qu'elles les font rêver... En tout cas, Maslow avait tout faux...

We are not Skint

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Brighton. Dans les années 60, La Mecque s'appelait Liverpool avec ses fab'four. Puis il y a eu le Swinging London, Madchester... Et Brighton. Lorsque j'étais étudiant, c'était l'apogée du Big Beat et de la French touch. Deux "éléments de langage" de journalistes. Certes, Air, Daft Punk, Dimitri from Paris, Mister Oizo et cie. avaient pas mal de connaissances communes. Mais peut-on vraiment les mettre dans le même sac ? Le Big Beat était un peu plus homogène. Il se concentrait autour du label Skint (basé à Brighton) et sa bête à concours, Fatboy Slim. Plus habiles que des DJ, mais moins créatif que de vrais musiciens, les poulains de Skint se signalaient par une grande culture musicale. De la soul au rap, en passant par la Brit-pop, d'où des sons très riches et des clips souvent créatifs, loin de l'habituelle dance suédo-italienne écrite au kilomètre... Avec  You've come a long way, baby , Skint et Fatboy Slim explosent les charts. L'album a