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Affichage des articles du octobre, 2006

Where are they now? Bombardier

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La SNCF va remplacer ses trains de banlieue gris (les fameuses "Boites de conserve" chères à Yahya...) On devrait se réjouir, sauf que voilà, la SNCF a choisi des rames Bombardier. On nous ressort le fameux "patriotisme économique": pour sauver Alstom à Belfort, il aurait fallu leur acheter des rames. En plus, les méchants Canadien ne font pas d'appel d'offres lorsqu'ils créent un métro: tout va pour Bombardier. Pourtant, l'usine de train de Bombardier n'est pas située en Chine ou en Inde, mais à côté de Valenciennes. Zone au moins aussi sinistrée que Belfort (pas vrai, Jérôme?) En 2002, j'étais (comme d'hab') au chômage. Suite à une rencontre sur un salon, le service achats de Bombardier me propose un rendez-vous. Avec ma Clio rouge louée pour l'occasion chez Ada, j'ai fait Paris-Valenciennes. Là, on me fait poireauter une heure pour un premier entretien. Puis ensuite, une autre heure avant le second rendez-vous, chez le

Philippe Muray: Maximum désolé de ne me réveiller que maintenant

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C'était une phrase presque anodine dans  Ca se dispute sur i-Télé . Eric Zemmour évoque "l'homo festivus du regretté Philippe Muray." Regretté ? Il est mort ? Hélas oui, depuis mars 2006, à tout juste 61 ans. Philippe Muray connu la gloire à la quarantaine avec un essai sur Céline, suivi d'un autre sur le XIXe siècle. Ensuite, en bon misanthrope, il fustige la pensée unique, la "post-histoire", les bobos, la propension des élus à inventer des fêtes, etc. Sa technique est éprouvée: écrire des articles pour des revues et au bout de 20 articles, un coup d'agraffe et ça devient un livre. Je l'ai découvert en 2003. Houellebecq, accusé d'être un "nouveau réactionnaire", citait Muray comme modèle, dans un édito pour  Le Figaro . J'ai donc lu Muray et j'attendais chacun de ses nouveaux livres. J'en parlais même longuement dans  Du Sud au Sud-ouest . Mais Muray était peu médiatique. C'est donc sur la pointe des pieds qu'i