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Affichage des articles du avril, 2018

Un futur Burger King

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Bientôt un Burger King près de chez moi ! En fait, il sera situé sur  l'emplacement du KFC , qui a fait long feu. Après, ça a été un Hector. Un clone de KFC, mais halal. Je ne vais pas m'étendre là-dessus.   Mais Grand Paris oblige, mon centre commercial anticipe un virage boboïsant. Encore que ma banlieue n'a pas eu droit à ces programmes immobiliers destinés à accueillir les réfugiés de la gentrification de Paris (c'est comme ça, le bobo trouve toujours plus bobo que lui...) En attendant, en tant qu'amateur de Whooper, je suis content. Pour le fun, Burger King affiche son logo japonais. Dans les films, on a toujours l'impression que les langues d'Extrême-Orient sont hyper-compliquées, avec des renvois à des coutumes anciennes, avec des subtilités incompréhensibles pour le commun des mortels... Mais en fait, là, il y a juste écrit "bu-ga ki'n gu". C'est à dire Burger King en transcription phonétique (katakana.)   Et les obscurs caractères ...

Copycomic

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  Des comiques, on en a connu depuis la nuit des temps. Dans la Grèce antique, il existait déjà des personnes montant seules sur scène, pour faire des sketch humoristiques ! Mais depuis quelques années, il ne faut plus parler de "comiques" ou de "one man show". Désormais, il faut parler de "stand-up [comedy]".   Le premier artiste célèbre de stand-up, c'était Charlie Barnett. A la fin des années 70, il improvisait des sketchs dans Central Park, se moquant de son audience, parlant de races, du sida... Eddy Murphy lui doit beaucoup et il inspira toute une génération de comiques US, des années 80-90, de Chris Rock à Dave Chapelle, en pensant par Jerry Seinfeld.   Le stand-up est arrivé en France au début des années 2000, à la faveur de Jamel Debouze et son "Comedy Club". Terminé, le comique -souvent blanc- qui récite par chœur des sketchs écris par un autre. Place à des spectacles avec de l'improvisation (l'interaction avec le public éta...

Speakeasy

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Speakeasy ? Durant la prohibition, aux USA, la vente d'alcool était interdite. Mais la demande était là. Alors certains restaurants a priori honorables disposaient d'une arrière-salle. On y entrait par un passage secret et là, c'était le royaume du stupre ! De l'alcool, du jazz, du jeu, des noires... Et les clients du restaurant n'ont aucune idée de ce qui passe dans l'arrière-salle ! Certains lieux possédaient même une sortie secrète, en cas de descente de police. D'autres bars, eux, avaient pignon sur rue, mais ils ne servaient de l'alcool qu'aux personnes connaissant le code secret.   Voilà pourquoi, dans les films sur la prohibition, lorsque les protagonistes sont dans un bar, c'est en sous-sol ou dans une pièce sans fenêtres. Existait-il vraiment des speakeasy durant la prohibition ? Certains bars avaient aménagé leur cave. On a aussi retrouvé des sorties de secours dans d'autres bars. Mais les dancing accueillant une centaine de clients...