Z comme... Président ?
Eric Zemmour est l'évènement de la rentrée. L'éditorialiste a un nouveau livre. Dans Le bûcher des vaniteux , il souhaitait souffler des idées à Nicolas Sarkozy. Dans Le suicide Français , c'était à Marine Le Pen qu'il proposait ses services. Cette fois-ci, Eric Zemmour veut lui-même se joindre à la bataille. La posture, devant le drapeau, ressemble à un tract d'enveloppe électorale, voire à un portrait Élyséen. Le CSA voulait le museler et ce fut un formidable effet Streisand : il a fait le tour des radios et TV pour évoquer sa censure. C'est aussi l'effet culbuto : plus on souhaite le critiquer (comme sur les prénoms ou le rétablissement de la peine de mort), plus il consolide sa base électorale. Eric Zemmour ayant bâti son image sur l'impertinence (voire la provocation) et le côté "ennemi public N°1 des bien-pensants". Au lieu de lui barrer la route, les mutins de Panurge étayent son discours. Il est crédité de 10% d'intention de vote