Bonne Maman a profité de la fête des mères pour ouvrir un pop-up store dans Paris... Pardon, une "boutique éphémère". Du 3 au 25 mai, Bonne Maman est ainsi présent Rue de Turenne. Des boutiques éphémères, on en vit dès la fin des années 90 dans Paris. A l'origine, c'était un phénomène anticonsumériste. Vendre des objets inédits sur un temps très limité et tant pis pour la rentabilité de l'opération. Très vite, le luxe s'empara de l'idée. Puis ce furent le tour des marques grand public. Pour ces dernières, il s'agissait de créer l'évènement et de s'affranchir de leur réseau de distribution habituel. Google nous apprend que Bonne Maman avait ouvert un pop-up store en 2018. Une péniche parisienne avait été transformée en lieu de présentation des confitures, avec également atelier de cuisine, cours de yoga et de méditation (!) Sept ans plus tard, les cours de méditation et de yoga ont disparu. Par contre, l'atelier cuisine est toujours là. Bon...
Commençons cette année 2022 avec quelque chose d'assez inédit sur ce blog. En l'occurrence, une expo photo. J'ai rencontré Dan Latif en 2013, lors d' une présentation de camion ! A l'époque, ce titulaire d'un master n sciences politiques écrivait pour le journal Aujourd'hui la Turquie . Malheureusement, c'était l'une des dernières présentation à laquelle j'ai été invité. Mais on est resté en contact. En 2018, il a commencé à faire des portraits, qu'il publiait sur les réseaux sociaux. Ce sont ces portrait qu'il expose jusqu'au 26 février, à la mairie du XVIIe arrondissement. Et bien sûr, je me devais d'y aller... Comme son nom l'indique, Regards Urbains met en scène d'illustres inconnus ; des citadins qu'il a croisé. Le premier point qui saute aux yeux, c'est qu'ils sont tous très lookés. D'ailleurs, quand on regarde des vidéos YouTube d'Américains à Paris, la première chose qu'ils notent,...
A la galerie où il y avait l'e-Mehari designed by Courrèges , j'ai vu cette photo. Sans doute un alternateur industriel, photographié dans une friche. C'est le "Jeumont" qui m'a attiré. Jeumont-Empain, c'était un grand groupe des années 70. L'un de ses principaux sites était à Champagne-sur-Seine, près de Fontainebleau. Le baron Empain, héritier et dirigeant du groupe, fut enlevé, en 1978. Il a réussit à s'échapper. Aucun de ses proches ne voulait payer la rançon. Ec½uré, il vendit ses parts en 1981. Didier Pineau-Valenciennes prit les commandes. Ou plutôt, il découpa en règle le groupe Empain-Schneider. A Champagne-sur-Seine, chaque bâtiment s'occupait d'un métier. Les bâtiments fermèrent un à un. Au milieu des années 90, Empain sponsorisa la Venturi d'Eric Graham. Une voiture que j'ai pu photographier aux 1000km de Paris 1995 . Et moi, quelques années plus tard, je travaillais chez ABB, à Champagne-sur-Seine. C'était le dern...
Voici une vue très insolite à Monaco : un jardin japonais ! D'après Google , il a été créé à la demande du Prince Rainier. Ce dernier aurait demandé à Yasuo Beppe, de lui construire un jardin japonais, près du Forum Grimaldi. Le plus intriguant, c'est que ce "jardin japonais" reprend presque toutes les caractéristiques du jardin d'Hangzhou (alias "jardin chinois".) A savoir les pierres, les plans d'eau artificiels et les constructions. Le jardin d'Hangzhou étant une représentation du mont Penglai, une espèce de mont Olympe chinois, mais situé dans le golfe de Bohai. D'où l'idée d'un espace montagneux, ceinturé d'eau. Le seul point manquant, ce sont les murs. Le jardin d'Hangzhou imposant des angles de vision des différents tableaux. On remarquera aussi que les monticules de pierre sont trop bas et que globalement, il est trop verdoyant pour un vrai jardin d'Hangzhou. Seul un certain nombre de plantes sont acceptées dans un...
A deux mois d'intervalle, deux des trois membres du Yellow Magic Orchestra sont décédés. Le YMO, c'était d'abord un délire d'artistes : l'électro de Kraftwerk , mâtiné de city-pop japonaise. Les Japonais parodiaient aussi bien l'électro ( Computer Game , Neue Tanz ...), que la city-pop ( Nice age , Limbo -jeu de mot avec le Pôle Emploi japonais-, You've got to help yourself ...) avec une pointe de nationalisme ( La femme Chinoise , Seoul music ...) Un gag, oui, mais produit et réalisé avec soin. Chacun y avait son instrument de prédilection (la basse pour Haruomi Hosono, le piano pour Sakamoto et la batterie pour Takahashi), mais tous les trois jouaient du clavier, chantaient et produisaient. Akiko Yano, l'épouse de Sakamoto était le quatrième membre (voix féminine, chœur et clavier additionnel, en concert.) Techniquement, le YMO profita aussi de l'explosion Japonaise en matière d'instruments électronique. Rukihiro Takahashi était le discret-bat...
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