Honteux
Chaque année, le Tour de France est de plus en plus douteux. L'affaire Festina (1998) avait ouvert l'ère moderne du dopage. Puis il y a la femme de Raimondas Rumsas et sa pharmacie "Hunter S. Thomsonesque" (2002.) Marco Pantani, à la fin de carrière "maradonesque", meurt d'une overdose dans un vulgaire hôtel. Il a fallu attendre la retraite de Lance Armstrong (2005), le chouchou, pour que les langues se délient. Mais l'année suivante, son successeur, Floyd Landis est mis en examen juste après avoir remporté le Tour.
Malgré tout, la fédération et les médias pro-cyclisme (France Télévision...) jouent l'autruche: "Ce sont des cas isolés, vite repérés et le Tour est "propre"."
En 2007, cela devient tragi-comique. Jan Ullrich préfère raccrocher le guidon que de subir les juges. La T-Mobil est exclue, du coup, la télévision allemande arrête de diffuser cette parodie de sport. Le leader Michael Rasmussen est exclu par la fédérations danoises pour un trou dans son agenda. Réponse officielle: "J'étais au Mexique avec ma femme." Alexander Vinokourov chute, mais le lendemain, c'est un avion de chasse. France Télévision veut nous faire croire que c'est un "miracle". Quelques jours plus tard, il est pris la main dans le sac pour homotransfusion. "Une erreur d'amateurs". Ca signifient que d'autres se dopent "mieux", de manière à passer entre les mailles du filet?
Dans un monde idéal, le Tour de France serait interrompu immédiatement, ainsi que le reste de la saison 2007, voir 2008. Le temps de créer des contrôles et des sanctions encore plus efficaces.
Mais le Tour brasse tellement d'argent... Les pouvoirs sportifs vont plutôt remettre les œillères et prier pour que les cyclistes se dopent plus discrètement.
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