Aix star de la politique


Arnaud Montebourg à la fête du Calisson d'Aix-en-Provence, en septembre dernier. Officiellement, il était là pour vendre le miel de sa fabrique Bleu Blanc Ruche. En fait, il espérait serrer des mains et passer devant les caméras.
 
Il n'y a pas si longtemps, les médias l'adoraient. Compagnon d'Audrey Pulvar, il avait toujours des bons mots. Les Français aussi, l'adoraient. Avec son énergie, son franc-parler et son ambition (pas toujours utilisés à bon escient), il tranchait par rapport à la passivité de François Hollande.
On l'avait découvert en 2011, lorsqu'il terminait 3e de la primaire du PS, derrière les poids-lourds François Hollande et Martine Aubry. Ministre au bilan discutable, il claqua la porte de Bercy, main dans la main avec Aurélie Filippetti. Personne ne fit attention à son successeur, un certain Emmanuel Macron... Après Bercy, Arnaud Montebourg joua l'exil, cumulant les postes honorifiques et envoyant des cartes postales.
Pour la primaire du PS de 2016, il revint, jouant l'ultime recourt. Il termina de nouveau 3e, mais derrière les poids-plumes Benoit Hamon et Manuel Valls.
 
D'aucun prévoyaient un désastre pour le PS, pour 2017. Une gifle comme en 2002. Personne n'avait vu venir Emmanuel Macron, pas même Eric Zemmour, l'autoproclamé meilleur politologue de France. Ce fut la Bérézina.
Depuis, tout le monde se contrefiche d'Arnaud Montebourg ou des autres socialistes. Il n'y a même plus de citadelle à conquérir. Le PS a tout simplement disparu du paysage politique. Entre LREM et LFI, il n'y a rien. A la limite, c'est EELV qui porte la voie du centre-gauche.

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