Corona-chan
En décembre 2019, à Wuhan, plusieurs médecins alertèrent sur l'apparition d'un coronavirus. L'état Chinois retrouva ses vieux réflexes des années 90, 2000 : embastillement des lanceurs d'alerte et diffusion de "vraies" informations, avec des chiffres ridiculement bas.
Ainsi, Ai Fen, le premier médecin a le détecter, fut interrogée. Elle a depuis perdu un œil lors d'une opération bâclée de la cataracte. L'ophtalmologue Li Wenliang, qui avait diffusé le rapport de Ai Fen, fut arrêté. Il est mort à l'hôpital, du Covid, dans des conditions mystérieuses. L'avocat Chen Qiushi et le journaliste Fang Bin ont disparu des écrans de radar en février. Quant à la blogueuse Zhang Zhan, elle a été emprisonnée, malgré le soutien de l'UE.
Car le coronavirus était d'emblée un gros problème pour l'état Chinois. Le plus évident, à l'extérieur, c'était un risque d'arrêt des échanges économiques, sans parler d'une réduction de l'activité, à cause du confinement.
Mais en interne, il faut bien comprendre la dialectique du PCC. Le Parti est sévère, mais protecteur. Et là, justement, avec l'épidémie de Covid, il a failli. Quelle est donc l'intérêt de maintenir le PCC au pouvoir ? Qui plus est, le PCC aime s'inscrire dans le temps long d'une Chine pluri-millénaire. La France n'a connu que les Mérovingiens, les Carolingiens, les Capétiens, l'Empire Napoléonien et cinq Républiques. En Chine, quatre-vingt-trois dynasties se sont succédé depuis la haute antiquité, puis il y eu la République de Chine (dont Taïwan est une émanation) et l'actuelle République Populaire. Le PCC n'est pas la fin de l'histoire. Or, dans la Chine féodale, les calamités (épidémies, tremblements de terre, inondations...) étaient les présages divins d'un changement de régime...
En terme de négation de la réalité, on est presque revenu à l'ère Mao ! Pour autant, quelques chiffres accréditent la thèse Chinoise. D'une part, les Asiatiques ont le réflexe du masque, au moindre rhume. De plus, le confinement fut très sévère avec quasi-incarcération des personnes positives, surveillance étroite des populations confinées et même destruction des routes !
De plus, il faut voir que le Covid touche en premier les personnes atteintes de comorbidité, les personnes très âgées et les obèses. En Chine, l'accès au soin est payant. Les cadres et les fonctionnaires disposent d'hôpitaux modernes, parfois mieux équipés qu'en Europe. En revanche, les ouvriers et paysans formant l'essentiel de la population sont exclu du système. Les émissions de TV évoquant les remèdes traditionnel ont un gros succès. Car faute de pouvoir voir un médecin, certains se replient sur l'auto-médication. Autant dire que les malades chroniques ne font pas de vieux os... Les personnes âgées ? L'espérance de vie Chinoise est de 76 ans (contre 82 ans en France.) Traditionnellement, les séniors sortent à peine de chez eux. Ce sont leurs enfants qui s'occupent d'eux. En France, fin avril, on songea à un confinement des plus de 75 ans. Tollé des baby-boomers : "Mais je ne suis pas un petit vieux ! D'ailleurs, je vais au kite-surf, là !" Les obèses ? En Chine, il serait 6%, contre 14,3% en France... Et 42,4% aux Etats-Unis, où le virus est meurtrier.
En résumé, en Chine, la population à risque est limitée.Fin janvier, le coronavirus se répandit à travers le monde. C'était un bénédiction pour la Chine, qui n'était plus la seule touchée.
Le pays découvrit la joie du politiquement correct. Donald Trump eu vite fait de s'en prendre au "virus Chinois". Pékin cria au racisme. Et comme Donald Trump, c'est satan, la classe politico-médiatique eu tôt fait de condamner le racisme supposé du président. La Chine était une victime du racisme, donc on ne pouvait plus lui poser les questions qui fâchent. Notamment sur ce black-out qui dura jusqu'en février. De toute façon, la Chine avait le monopole de la production des masques et des tests, alors mieux valait garder la bouche fermée...
L'hypocrisie, c'est que depuis peu, on parle de "variant anglais". Quelques hommes politiques Britannique s'en sont ému, mais comme ce sont des blancs cishet, ils ont été moqué.Le troisième effet, c'est la prise de contrôle de l'OMS.Car l'on découvrit à cette occasion que l'organisation onusienne était financée par la Chine et la fondation Bill et Melinda Gates ! Une demi-surprise, fut que les USA n'ont eu de cesse de réduire leur contribution à l'ONU. Tedros Adhanom Gebreyesus, communiste Éthiopien, est l'idiot-utile de Pékin. Le nom officiel du virus est Covid-19 (COronaVIrus Disease from 2019) ; aucune mention de la Chine. Et dans un respect de l'inclusion, il faudrait dire "la" Covid, alors qu'à l'usage, le mot est masculin !
Taïwan revendique 825 cas et 7 morts. Étant une île, elle a filtré tous les Hommes débarquant. Véracité des chiffres ? Modèles transposable à l'étranger ? L'OMS refusa d'évoquer le cas Taïwanais. Taïwan est considéré par Pékin comme une province rebelle, sans existence légale et comme l'OMS est contrôlée par les Chinois...
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