Zhengzhou : engrish madness !

Si vous voulez énerver un Chinois, montrez-lui des exemples d'engrish ! L'engrish, c'est cet anglais mal traduit ou mal écrit. 

J'ai voulu prendre cette vitrine pour son mélange des genres. Un taxi Londonien (qui est d'ailleurs produit par Geely, une entreprise Chinoise) passant sous un Arc de Triomphe (en carreaux Vichy !) Ça, c'est la vision Chinoise de l'occident ! Puis j'ai vu ce "new arrivla" (au lieu de "new arrival".)

On reste dans l'occident vu de la Chine avec ce restaurant proposant des spécialités "Chinoises et occidentales". Sauf qu'au lieu d'écrire "western" (occidental), il a écrit "nestern". 

A Aksu, j'avais aperçu un "restaurant occidental" et j'étais curieux. Ça voulait dire un restaurant servant des hamburger, des wienerschnitzel et des spaghetti bolognaise ? Donc là, j'ai poussé la porte du restaurant. Je me suis retrouvé avec un steak mal cuit, des spaghetti coupés (en Italie, on en lynche pour moins que ça), du thé glacé et un pain blanc. En fait, ils mélangent tous les pays dans l'assiette !

Les Chinois voyagent très peu. Hors de Shanghai et de Pékin, la clientèle des hôtels se limite à des businessmen Chinois voyageant en groupe, quelques aventuriers occidentaux et aux hommes qui vont voir leur maitresse, loin du foyer. Il n'est pas rare de trouver des préservatifs dans un trois étoiles ayant a priori pignon sur rue. 

D'où ce "love hotel". Le nom de "love stay hotel" est déjà comique en soi. Mais lorsqu'en plus, c'est écrit "love stay hotle"...

Là,ce n'est pas de l'engrish stricto sensu. C'est de la bêtise. Quelqu'un a voulu souhaiter un "merry christmas" à l'intention des passants. Sauf qu'au lieu d'inverser les lettres, il a inversé l'ordre des lettres. D'où un "yrrem samtsirhc" illisible des deux côtés de la vitrine. 

Le pire, c'est que lorsque j'ai montré la photo, quelqu'un n'a pas vu où était le problème. J'ai du lui expliquer comment un effet de miroir fonctionnait...

Comme à chaque voyage, j'ai été visiter un supermarché. L'air de rien, c'est un bon indicateur de ce que les gens consomment (ou ce qu'ils ne consomment pas.)

Ce cahier avec une Tour Eiffel est visiblement un gros succès : ils sont presque tous vendus ! Pourtant, ils comprend deux instances d'engrish ! Apparemment, le graphiste aimait les "the". D'où ce "look for the Paris", qui n'a aucun sens en anglais ou en français. Et ce n'est même pas une mauvaise traduction du mandarin, vu qu'il n'y a pas d'articles en mandarin. Au dessus, il voulait inscrire "the memory". Ce qui est grammaticalement incorrect. En prime, il a écrit "tiem memory" !

Au moins, cela prouve que les Chinois aiment Paris. Je n'ai pas vu de Big Ben ou de tour de Pise, dans le supermarché. Ca prouve la force de l'imaginaire français. Et ça m'a fait plaisir...

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