Le meilleur espoir féminin ou la séquence de racisme soft
Leila Bekhti a remporté le césar du meilleur espoir féminin pour Tout ce qui brille. Il y a eu une mini-polémique à cause de sa robe très décolletée. Qu'elle en profite, car c'était sa 15e minute de célébrité.
Vous vous souvenez de Hafsia Herzi, lauréate 2008 pour La graine et le mulet? Elle a ensuite disparu. Idem pour Rachida Brakhni, lauréate 2002 pour Chaos, malgré un Cantona de mari. Quant à Souad Amidou (non-lauréate), elle a donné la réplique à Richard Anconina dans Levy et Goliath, puis plus rien.
Pourtant, normalement, les meilleurs espoirs féminins sont censé (logique) débuter une grande carrière. De Sophie Marceau (lauréate 1983) à Mélanie Thierry (lauréate 2010), peu ont disparu de l'écran radar... Sauf si elles sont beurettes.
Car en 2011, les rôles pour Maghrébines sont rares. Leurs partenaires masculins ont longtemps eu le même problème. Smaïn se voyait systématiquement offrir le rôle "d'Arabe de service", à coup de "zyva" et de casquette à l'envers. Lorsqu'il a vieilli, Jamel Debbouze a hérité du poste. Rochdi Zem a été le premier qui a eu de vrais rôles au cinéma, à la fin des années 90. Il y a aussi le cas particulier de Kad Merad et Dany Boon, si peu typé qu'ils ont droit à des rôles de "Français de souche".
Par contre, pas question de mettre une beurette en tête d'affiche! Les producteurs prétexteront que cela effraye la clientèle. C'est surtout le côté "NIMBY" du cinéma Français: on veut bien défendre les Maghrébins, défiler avec RESF, fustiger Sarkozy... Mais on n'en veut pas sur les plateaux.
Et encore, les Maghrébins font un lobbying tout azimut et ils se sont rendu indispensable pour tout film boboïsant. Vous connaissez des stars blacks ou Asiatiques ayant des rôles récurrents au cinéma?
Non. Ou alors uniquement dans des rôles stéréotypés.
Donc, pour se dédouaner, l'establishment préfère distribuer des césars du meilleur espoir féminin. Au moins, ça fera un souvenir à Leila Bekhti...
Vous vous souvenez de Hafsia Herzi, lauréate 2008 pour La graine et le mulet? Elle a ensuite disparu. Idem pour Rachida Brakhni, lauréate 2002 pour Chaos, malgré un Cantona de mari. Quant à Souad Amidou (non-lauréate), elle a donné la réplique à Richard Anconina dans Levy et Goliath, puis plus rien.
Pourtant, normalement, les meilleurs espoirs féminins sont censé (logique) débuter une grande carrière. De Sophie Marceau (lauréate 1983) à Mélanie Thierry (lauréate 2010), peu ont disparu de l'écran radar... Sauf si elles sont beurettes.
Car en 2011, les rôles pour Maghrébines sont rares. Leurs partenaires masculins ont longtemps eu le même problème. Smaïn se voyait systématiquement offrir le rôle "d'Arabe de service", à coup de "zyva" et de casquette à l'envers. Lorsqu'il a vieilli, Jamel Debbouze a hérité du poste. Rochdi Zem a été le premier qui a eu de vrais rôles au cinéma, à la fin des années 90. Il y a aussi le cas particulier de Kad Merad et Dany Boon, si peu typé qu'ils ont droit à des rôles de "Français de souche".
Par contre, pas question de mettre une beurette en tête d'affiche! Les producteurs prétexteront que cela effraye la clientèle. C'est surtout le côté "NIMBY" du cinéma Français: on veut bien défendre les Maghrébins, défiler avec RESF, fustiger Sarkozy... Mais on n'en veut pas sur les plateaux.
Et encore, les Maghrébins font un lobbying tout azimut et ils se sont rendu indispensable pour tout film boboïsant. Vous connaissez des stars blacks ou Asiatiques ayant des rôles récurrents au cinéma?
Non. Ou alors uniquement dans des rôles stéréotypés.
Donc, pour se dédouaner, l'establishment préfère distribuer des césars du meilleur espoir féminin. Au moins, ça fera un souvenir à Leila Bekhti...
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