L'enfer, c'est les autres (surtout lorsque l'on fait des courses): 1. Les clients
J'avoue que du temps où j'étais chômeur, je me débrouillais pour avoir au moins une "sortie" par jour. L'idée de base, c'était de ne pas tourner en rond 24h/24 chez moi. Le problème, c'est que pour 10 secondes passées à acheter un carnet de timbres ou un ticket de métro, vous passez 2 heures dans une file d'attente...
On commence par les pires clients:
- Le réfugié. Il a toujours des histoires incroyables et il se croit obliger de les expliquer entièrement au vendeur/guichetier/caissier. Il veut un ticket à Chatelet pour voir sa cousine qui est malade et qui a deux enfants, qui sont des enfants adoptifs. Il va les prendre en charge, voilà pourquoi il a besoin de 3 tickets pour le retour, mais il veut s'arrêter à Val de Fontenay, pour les faire manger au McDo et ensuite (...) Aux Assedic, c'est terrible car tous les 3 clients, vous en avez un comme ça.
- Le Gastoin Lagaffe. Il fait tombé son sac de courses juste avant de le poser sur le tapis, son portable sonne (et si c'est une femme, il sera évidemment au fond du sac), il ne retrouve plus son chéquier et le stylo ne marche pas (où alors, il a oublié son code de CB)... Bref, avec lui, il faudra 10 bonnes minutes pour qu'il paye ses 3 articles.
- Le millionnaire. C'est comme ça, il achète le magasin: il vous prendre 20 menus Best of ou 10 Collissimo. Et lorsque le vendeur/caissier/guichetier lui demande: "Et ce sera tout?" Il en rajoute une couche: 3 versements sur des livrets A ou 4 jeux d'ampoules. Evidemment, s'il prennait uniquement des choses en quantité, ce serait trop facile. Car notre homme (ou notre femme) veut 10 menu Best of, mais un avec des potatoes, un avec du jus d'orange, un avec un big mac sans cornichon, etc. Au bout de 30 secondes, le vendeur/caissier/guichetier et perdu et doit tout reprendre à zéro...
- Le millionnaire en grandes surfaces est pire. Certes, les articles sont devant lui. Mais la moitié de ses 40 DVD, de ses 25 packs d'Evian ou de ses 10 polo Zara n'a pas d'étiquette, d'où d'interminables aller-retours pour retrouver le prix...
- La mauvaise foi. Quand j'étais fauché, je savais qu'au-delà du 15, ma carte bleue ne passerait plus. Les RMistes non plus ne se font pas avoir. En revanche, lui (ou elle), feint l'étonnement: "Comment ça "paiement refusé"? Appelez-moi le directeur!" D'où un esclandre interminable. Il y a aussi ceux qui restent stoïques et tournent en rond, comme si l'argent allait tomber du ciel ou qu'un autre client allait leur payer les courses.
- Le gars qui vous colle. Lui, il ne vous fait pas attendre plus longtemps. En revanche, avec lui, l'attente est très pénible: il reste à 10mm de vous. Il ne doit pas connaître la notion d'espace vital et si vous bougez (afin de vous donner un peu d'air), il se ravance aussitôt! Evidemment, celui qui vous colle ne s'est pas lavé depuis trois jours et s'il est en groupe, il vous collera une baffe parce qu'il explique à son interlocuteur que pour sortir, c'est "par là!". En option, je les bobos, la méga-poussettes qui vous détruit les tibias.
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