Taklimakan Rally : 2. Tacheng
Souvenirs du Taklimakan Rally, suite ! Après Urumqi, fini de rêvasser ! Je suis là pour couvrir un rallye-raid, donc direction la ville de départ. Il s'agit de Tacheng, à l'extrême nord-ouest de la Chine et à un jet de pierre du Kazakhstan. (NDLA : post automobilistique ici.) Un hippodrome sert de paddock/podium/ligne de départ. Pour faire venir les gens, le promoteur local a prévu pas mal d'animations. Ces jeunes accordéonistes se rendent aux répétitions. Certains n'ont jamais vu d'étranger et ils veulent attirer mon objectif. Le garçon au blouson noir joue Amélie Poulain, tandis que les filles préfèrent prendre la pose.
L'autre animation, c'est un spectacle de chevaux. Pour faire plus spectaculaire, ils ont mis des fumigènes.
Et le soir du départ, c'est concert. De la musique traditionnelle Ouïgour ? Non, du death-metal ! Comme il n'y a pas beaucoup de concerts dans le coin, tous le monde à rappliqué, de 7 à 77 ans, de l'élégante des villes au paysan qui a laissé son troupeau en double-file... Donc une ambiance de kermesse, alors que le chanteur s'égosille. Le tout sous le regard de la police anti-émeute. Les officiers ont d'ailleurs droit de s'asseoir sur de jolis tabourets en plastique fluo. Bref, c'est une scène complètement improbable.
Un voyage en Chine n'est pas un voyage en Chine si votre hôte ne vous a pas fait boire au moins une fois du tord-boyau. Notez le Pepsi, en arrière-plan, un remède très utile pour prévenir la turista...
La première étape est une boucle dans l'arrière-pays, avec ses vertes collines. Des bergers Mongols y vivent encore dans des yourtes et ils se baladent à cheval. Par contre, comme on est en 2016, ils ont des smartphones !
Notez qu'il ne fait pas chaud. D'où la polaire sous la veste.
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