Taklimakan Rally : 5. Sur la route de Ruoqiang

C'est logique : si on passe 24h de plus à Turpan, on a 24h de retard sur la caravane du rallye. Au matin du troisième jour, la consigne tombe : on part. Il faut donc filer directement vers la ville-étape du jour. Certe, le rallye a fait un crochet à l'est -donc il y a une route plus directe-, mais cela veut dire tout de même une belle ration de kilomètres...

Voilà à quoi ressemble l'essentiel du Xinjiang : des pleines infinies et arides. Parfois, on peut rouler des heures avant de croiser quelques maisons.

Ce bloc de maisons, au pied d'une dune, a l'air abandonné. Pourtant, il y a de la vie à l'intérieur. Qu'espèrent ces gens qui vivent dans des ruines, sans électricité, ni eau courante, au milieu de nul part ? Pourquoi étaient-ils venus s'installer là ?

Dans le Sud-Xinjiang , il y aurait des groupes djihadistes. La police est omniprésente et les stations-service ont des airs de camps retranchés avec barrière et barbelés. Le dress-code est affiché à l'entrée : barbes épaisses, turbans, niqab ou tee-shirts à l'effigie de la Turquie sont proscrits.

Les mosquées sont contrôlées par le Parti. De plus, elles sont souvent bâties suivant le même plan : un cube de parpaings, surmonté d'une coupole et avec quatre minarets aux quatre coins. A priori, les minarets sont pleins : impossible d'accéder au sommet.

En fin de soirée, on approche enfin Ruoqiang. On s'offre une halte pour le diner. D'après vous, quel est le menu : brochettes de moutons ou mouton en brochettes ?

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