Il nous avait menti ?
C'est un gag ! 23 ans après l'Affaire Festina, Richard Virenque fait un pub pour les montres Festina. Et il y a un vélo en arrière-plan.
Pour rappel, Richard Virenque avait terminé 3e du Tour de France 1996 et 2e du Tour de France 1997. 1998 devait être son année.
3 jours avant le début du Tour, le soigneur de Festina était interpellé par les douanes avec une pharmacie ambulante.
Le Tour de France 1998 de Richard Virenque dura 4 jours. Festina fut exclue et ses coureurs, bannis 6 mois. Le procès eu lieu en 2000 (où le cycliste n'était que témoin assisté.) Il était présenté comme le principal dopé et jusqu'à l'Affaire Lance Armstrong, il était l'incarnation du dopage dans le cyclisme. Les Guignols l'ont un temps présenté comme un benêt, moitié naïf, moitié menteur maladroit avec son "à l'insu de mon plein gré".
Quand on parle d'EPO, il ne s'agit pas d'une piqure avant la course. Non, on parle d'un protocole pendant des mois, avec des autotransfusions, de la ré-oxygénation du sang et plusieurs produits, à prendre plusieurs fois par jour. La posture de l'ignorance est donc intenable.
Cette pub nous dit que Richard Virenque n'a rien compris. Pour lui, c'est une simple triche. Il s'est fait prendre, il a purgé sa peine et voilà. Son seul regret, c'est d'avoir été démasqué. Il s dit sans doute que d'autres ont fait pire que lui et pas que dans le cyclisme... Sur l'aspect pédagogique, c'est zéro. Il n'a pas compris qu'il mettait sa santé en jeu. Qu'il participait à un système qui broyait les coureurs, cf. Marco Pantani.
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