One breath around the world
Mon principal centre d'intérêt, c'est l'automobile. Pour autant, de temps en temps, j'aime bien faire des activités n'ayant aucun lien avec l'automobile.
Par exemple, il y a quelques semaines, j'étais invité à la présentation du court-métrage One breath around the world. Un court-métrage sur la plongée en apnée. Je ne connais rien à l'apnée, mais j'adore la mer et j'adore nager (même si cela fait plusieurs années que je n'ai pas fait trempette dans la mer...) Et donc, je suis allée à cette avant-première.
Et je ne le regrette pas.
Le scénario est simple. Au début du film, un plongeur, Guillaume Néry, prend son souffle au bord d'une plage, à l'ile Maurice. Il nage à travers les fonds, marche, vole, sort d'un nuage, explore des rochers Japonais qui semblent avoir été taillés par des hommes, marche à l'envers, sur un lac gelé Finlandais, reste immobile au milieu des orques, se fait rejoindre par des pêcheurs Philippins, puis il remonte à la surface, à Nice.
Comme s'il avait traversé la Terre d'un souffle...
Un film sans parole, avec juste de la musique et le ressac des vagues.
Ce n'est pas un documentaire et ce n'est pas non plus une fiction. Julie Gautier, la femme du plongeur, a filmé en apnée. Seul le photographe, Franck Seguin, portait des bouteilles.
Le plongeur "jouait", tout en faisant semblant de ne pas voir la caméra. Mais lorsque le plongeur est face à un orque, ce n'est pas des images de synthèses !
Après la projection, Guillaume Néry et Franck Seguin nous ont montré le tournage. Par exemple, il garda la même combinaison et le même masque, y compris dans les eaux glacées Finlandaises. Il a aussi parlé réchauffement climatique et pollution. Les eaux philippines sont ainsi désertées par les poisons.
A la fin de la soirée, j'avais l'impression de sentir le roulis. A force de voir ces images de mer, je ressentais un ressac imaginaire !
En tout cas, cela prouve que c'était très immersif !
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