Le poulet crousty, c'est LA sensation gastronomique de 2025 (voire des années 20.) Et grâce à moi, vous allez savoir préparer ce met ! Samedi dernier, grand évènement : Krousty Sabaidi inaugurait son premier restaurant à Paris, aux Halles. La chaine annonçait qu'elle allait distribuer gratuitement mille "poulet krousty". L'influenceur Fares Salvatore était là pour arranger la foule qui patientait. Ca s'est terminé en émeute générale. Krousty Sabaidi ? Fares Salvatore ? Poulet Krousty (ou "crousty") ? Si vous n'êtes pas ado, vous êtes sans doute complètement largué. Rassurez-vous, beaucoup sont comme vous. Les journalistes enquêtèrent donc sur ce phénomène gastronomique. Faut-il y voir un plat Asiatique ? Car à l'origine, il était vendu dans les fast-foods asiatiques aux côtés des bo-bun et autres nems. D'autre parlent de "afrobowl" ; par analogie avec le pokebowl. Un pokebowl, sans légume, ni fruits, mais avec du poulet pané. En...
La Maison de la culture du Japon à Paris organise une mini-exposition sur les maquettes Bandai. Les maquettes de robots, ce n'est pas mon truc. Mais à entendre la réaction de quelques proches, un tel rassemblement de Gunpla est rare... Dans les années 70-80, les dessins animés s'adressaient plutôt aux tout-petits. La télévision était regardé avec suspicion. Le procès en crétinisme ou en immoralité n'était jamais loin. Alors les dessins animés montraient patte blanche. Le gentil triomphait, la violence ou la cupidité n'étaient pas récompensées, etc. Et pas question d'être des marchands du temple ! C'était à peine s'ils commercialisaient un 45 tours du générique ! En 1932, Kay Kamen proposa à Disney un contrat inédit de produits dérivés. Les deux parties tâtonnèrent beaucoup. En 1949, Kamen fut l'une des victimes du crash d'un avion de ligne, aux côtés de Marcel Cerdan. Disney venait de mettre fin à son très lucratif contrat, pour voler en solo. Bien...
Pendant le confinement, j'avais envie d'évasion. Alors pourquoi pas lire le diptyque Chinois de Robert Fortune ? Robert Fortune (1812-1880) était un botaniste Écossais, qui se vantait d'avoir importé la culture du thé en Inde. Pour y arriver, il a dérobé des plants et recruté des cultivateurs Chinois. Pour les Chinois, Robert Fortune était un voleur sans scrupule, qui a abusé de la confiance des Chinois. Pour les Britanniques, il est l'homme qui a introduit la culture industrielle du thé. Lipton peut lui dire merci ! C'était d'autant plus essentiel qu'avec la révolution industrielle, la Grande-Bretagne avait besoin d'une boisson pour tenir les ouvriers éveillés. En fait, Robert Fortune eu sans doute un rôle moindre que ce qu'il disait. Mais c'est lui que la postérité a retenu. En 1843, Robert Fortune se rend à Hong-Kong. Suite à la victoire de la première guerre de l'opium, les Britanniques ont obtenu une colonie permanente et l'aut...
J'étais dans le coin, j'ai vu de la lumière, alors je suis venu ! Plus sérieusement, Dan Latif m'avait invité à sa nouvelle exposition. Et il se trouve que je n'étais pas (si) loin que ça, le jour J... J'avais assisté à ses deux précédentes expositions aux Batignolles. Mais cette fois, c'est au casino des Sables d'Olonnes qu'il expose. C'est par amour pour une Sablaise que Dan Latif est venu pour la première fois aux Sables d'Olonnes. L'amourette a fait long feu, mais le photographe est revenu avec son appareil. Car dans le casino, il expose des portraits de Sablais. Et non ses précédents portraits Parisiens. Comme à Batignolles, Dan Latif réalise des portraits. Ce sont plus que des photos. Il immortalise des personnages pittoresques des Sables d'Olonnes. Le photographe s'intéresse à leurs vies, leurs parcours, le rapport à la ville, etc. Il faut ensuite l'entendre parler avec gourmandise de chaque personne ! Enfin, pas maintena...
Dans Paris, j'ai croisé des Chinoiseries et des artefacts authentiquement Chinois . Entre les deux, il y a l'improbable "pagode de M. Loo". Lu Huan Wen était a priori un fils de paysans misérables du Zhejiang. Vers 1900, il parti chercher du travail à la ville. Il se lia à un certain Zhang Jinjiang, un fils de bonne famille. Zhang fut muté à l'ambassade de Chine, en France et Lu le suivi. Il devint alors Loo Ching Tsai. A Paris, il travailla dans un magasin d'antiquités Chinoises. En 1908, il ouvrit son propre magasin. Le business était lucratif : acheter des vieilleries dont la bourgeoisie citadine Chinoise ne voulait plus et la revendre à prix d'or à Paris. En 1925, il rachète un hôtel particulier Haussmannien, qu'il fit transformer en pagode du XIXe siècle. Un architecte Parisien, François Bloch, fut chargé du travail. En 1926, l'œuvre fut achevée. Ce n'est donc pas tout à fait une Chinoiserie et ce n'est pas tout à fait authentiqu...
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