Taklimakan Rally : 3. Karamay
[solo de flute] "I'm going up the country/babe, don't you wanna go?/I'm going up the country, babe/don't you wanna go?/I'm going to some place where I've never been before..."
L'autoroute large, les pick-up yankee qui tirent une caravane de la taille d'un zeppelin, le paysage désertique... Oui, vous êtes en Chine, dans le Xinjiang.
Après Tacheng, on a filé vers Karamay, situé à mi-distance entre Urumqi et Tacheng.
De ce que j'ai compris, Karamay n'a longtemps été qu'un village Ouïgour. Puis on a découvert du pétrole dans le coin. A l'origine, il n'y avait que des puits. Puis les base-vie se sont changés en villages, des paysans Han (les Chinois "normaux") se sont installés. Et de fil en aiguille, vous vous retrouvez avec une grande ville au beau milieu du désert. Un Texan se sentirait chez lui. Le pétrole, ça rapporte. Visiblement, la municipalité a tout claqué dans des halls d'exposition cyclopéens.
L'un des membres, André, avait la main gonflée. Il pensait que c'était une piqure de moustiques. Mais en fait, il avait la main cassé (une porte qui avait claqué, en France.) Pendant qu'on l'emmène à l'hôpital, je déambule au hasard.
J'ai surtout vu des voitures (à voir ici.) Dans la tradition chinoise, il n'y a ni vieille ville, ni musée, ni librairie, ni rien.
Quand on inaugure quelque chose (restaurant, hôtel, boutique...), le top, c'est de mettre deux lions à l'entrée. Et si vous n'avez pas de budget, vous louez ces lions gonflables...
De Rucci est une marque wenhounaise de matelas. Je me demande en quoi un monsieur entre deux âges, l'air sévère, peut vous donner envie d'acheter un matelas, mais bon... Gag : j'ai vu des pubs de cette fausse marque italienne à Milan. Ca m'a fait rire d'en revoir à Karamay. Les passants ont du se dire : "Quel con cet étranger, il rigole devant une pub de matelas !"
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