Joest 2.0

Aujourd'hui, je vais parler de mode ! Et plus précisément de Lois. Le jean n'a rien de nouveau. Levi's a été fondé en 1873. Pantalon increvable et facile à laver, le jean devint très vite le compagnon de route des ouvriers US : mineurs, agriculteurs, BTP, pétrochimie, etc. En 1947, Shell Thuet et ses copains du 13 Rebels Motorcycle Clubs troublèrent la tranquillité d'un village Californien. L'histoire fut déformée et adaptée en livre, lequel devint, en 1953, L'équipé sauvage . Mécano moto, Thuet portait une combinaison blanche en permanence. Son avatar au cinéma, Marlon Brando, fut habillé d'un jean, pour souligner que c'était un pue-la-sueur. Idem pour James Dean dans Géant . Ce devait être un repoussoir. Mais ce que les jeunes Américains retinrent, c'est que les acteurs les plus cools d'Hollywood portaient des jeans ! Du beatnik au biker, du cow-boy au punk, tous les jeunes Américains des années 50, 60,70 portaient des jeans. Evidement, les Eur...

Pendant le confinement, j'avais envie d'évasion.   Alors pourquoi pas lire le diptyque Chinois de Robert Fortune ?   Robert Fortune (1812-1880) était un botaniste Écossais, qui se vantait d'avoir importé la culture du thé en Inde. Pour y arriver, il a dérobé des plants et recruté des cultivateurs Chinois.   Pour les Chinois, Robert Fortune était un voleur sans scrupule, qui a abusé de la confiance des Chinois. Pour les Britanniques, il est l'homme qui a introduit la culture industrielle du thé. Lipton peut lui dire merci ! C'était d'autant plus essentiel qu'avec la révolution industrielle, la Grande-Bretagne avait besoin d'une boisson pour tenir les ouvriers éveillés. En fait, Robert Fortune eu sans doute un rôle moindre que ce qu'il disait. Mais c'est lui que la postérité a retenu. En 1843, Robert Fortune se rend à Hong-Kong. Suite à la victoire de la première guerre de l'opium, les Britanniques ont obtenu une colonie permanente et l'aut...

En 2003, Dominique Noguez écrivait l'une des premières biographies de Michel Houellebecq. Il tentait de se jusifier sur la question du style. Car d'aucuns reprochent à Michel Houellebecq de ne pas soigner sa prose et sa mise en forme. Sur le fond, par contre, il existe indéniablement un style Houellebecq !   Vous avez donc toujours un héros, masculin, blanc, entre deux âges. Il est généralement issu de l'exode rural (de première ou de deuxième génération) et possède un job très autonome (chercheur, consultant, conseiller...) en liens avec une administration (agriculture, culture et plus rarement, éducation.) Surtout, il possède une aisance financière certaine. Il est divorcé, séparé ou bien sur le point de rompre, au début de l'histoire. Le héros houellebecquien est dépressif. L'écrivain vous fait comprendre que le héros n'attend plus rien de la vie, sur le plan sentimental, professionnel ou social. Au fur et à mesure, il s'enferme dans la solitude. Il a un ...

J'aime bien visiter le salon Maison & Objet . C'est un bon indicateur des tendances. Et les tendances trahissent les pensées des consommateurs. L'une des tendances, que j'avais déjà observé, c'est le côté "Story sur Instagram ". Des gens qui mènent une vie banale, mais ils font croire qu'ils vivent dans une opulence à en rendre jalouses les Kardashian ! Ces gens restent tout le temps chez eux, mais ils racontent qu'ils parcourent le monde, d'un 5 étoiles à un autre... Pour donner le change, il faut transformer sa chambre en chambre d'hôtel. Votre lit doit être double, recouvert de coussins, d'oreillers XXL et avec un couvre-lit. Vous rangez vos affaires dans des valises dédiées (qui seraient trop fragiles pour voyager) et vous pouvez même acheter un chariot à bagages doré ! On en trouve sur Amazon Fashion ! La qualité est moyenne, mais le principal, c'est de faire illusion... La valeur sûre, c'est la déco "ethnique...

Suite et fin de mes aventures Philippines .   A Manille, mon hôtel était situé en face d'un centre commercial géant, le Mega Mall.   A quoi ça ressemble, un centre commercial Philippin ? Peu ou prou, à un centre commercial Français ! On peut s'en réjouir ou le déplorer. Ainsi, il y avait un McDo, un Burger King, deux magasins de vinyles, des boutiques de comics, un magasin de "muebles", etc. Il y avait même un Paul !   La classe moyenne Philippine a presque autant les moyens que ses homologues français.   Les différences étaient subtiles.   Point de KFC, mais un Jollibee. C'est strictement la même chose, sauf qu'ils proposent du riz avec votre menu !   Dans les librairies, il y avait un rayon dictionnaires. Aucun ouvrage pour traduire le français, l'allemand ou une langue européenne. Par contre, beaucoup de dictionnaires pour apprendre les autres langues asiatiques (coréen, japonais, mandarin) et l'arabe. Un rappel que nombre d'infirmières, de noun...

Dans le parc d'attraction de Campuestohan, aux Philippines, on trouve notamment cette épave d'hélicoptère, en plâtre, à l'échelle 2. Il s'agit d'un Bell UH-1, alias "Huey". Allez chercher le rapport entre un Huey et les Philippines... Le Huey fut surtout célèbre pour son rôle durant la guerre du Vietnam. Attaque, transport de marchandises, transport de troupes, évacuation, renseignement... 7 013 Huey y furent utilisés et près de la moitié furent abattus.   Il devint un symbole, au même titre que la chanson  Fortunate son , de Creedence Clearwater Revival. Ce titre était à un karaoké. J'étais chaud, mais dès le "Some folks are born..." j'ai vu que je n'avais pas le coffre de John Fogerty. Ce furent 2'21 de solitude... La scène la plus emblématique de Huey en pleine guerre du Vietnam, elle est dans  Apocalypse Now . Ce film de 1979 fut tourné aux Philippines. Francis Ford Coppola avait fait des repérages au Vietnam -en 1969-, mais l...

Lorsqu'on pense aux Philippines, on pense tout de suite aux bidonvilles, à la misère...   La pauvreté, elle existe et elle est visible. Il y a d'ailleurs des bidonvilles à proximité de l'aéroport international.   Mais on aurait tort des réduire les Philippines à cela. Alors voici quelques photos prise durant mes deux semaines sur l'archipel.   Pas de retouche, pas de texte, afin que vous puissiez en profiter au mieux. 

Une expo sur la cité d'Alula, à l'Institut du Monde Arabe ? C'est la fin de 74 années de politique ! Dès le XVIIIe siècle, l'influence de l'empire Ottoman sur la péninsule Arabique, en particulier à l'intérieur des terre, était en chute libre. Un certain Muhammad bin Saoud, un notable, s'alliait avec le religieux Muhammad ibn Abd al-Wahhab, en 1744. Mais la conquête de la péninsule fut longue... En 1932, Abdelaziz ibn Saoud, un descendant, fonda le royaume d'Arabie Saoudite. Exclu du partage de la Mésopotamie par les Français et les Britanniques, les Américains cherchaient désespérément des producteurs de pétrole. Or, en 1933, SoCal (Esso) trouva du pétrole dans le jeune royaume. Ce n'était néanmoins qu'une simple concession.   En février 1945, sur la route de Yalta, Franklin Roosevelt s'arrêta au bord de la Mer Rouge. Le roi Saoud monta à bord du bateau pour signer un traité. Avec ce traité, le roi Saoud fournissait tout son pétrole aux Etat...

Donald Trump a imposé des surtaxes sur divers produits Européens, dont le vin Français. Plus précisément, le vin  en bouteille  Français.   D'où l'astuce de Le Roséy : le vin est conçu à Nîmes et expédié en tonneaux, vers la Floride, où il est embouteillé. Donc pas de surtaxe ! Take that Drompf !   Déjà, le nom "Le Roséy" peu faire froncer les sourcils. "Rosey" est la traduction phonétique de "rosé" et pour faire "Français", ils ont rajouté un accent aigu sur le "e". Après, il y a ce décor de plage... Les consommateurs US se plaignent des étiquettes françaises, avec leurs châteaux, leurs vieilles polices de caractère et plus généralement, leur côté désuet. Rappelons tout de même que Nîmes est à 50km de la cote. C'est dire à quel point l'embouteilleur est à cheval sur la géographie et le terroir...   Enfin, le vin est vendu dans des canettes et des bouteilles qui se dévissent. Là encore, les Américains se plaignent des bo...

J'ai bien mangé à Mulhouse. Voici trois restaurants où je n'ai PAS mangé et vous comprendrez vite pourquoi...   Quand on pense "malbouffe", on pense hamburger, chips, coca, etc. Bref, tout ce qui est ango-saxon. Pourtant, la malbouffe, c'est aussi le gloubi-boulga qu'on appelle  "nourriture asiatique" . Dans les années 70, les réfugiés Vietnamiens et Cambodgiens se sont improvisés restaurateurs. "Restaurant Chinois", ça sonnait mieux. A la fin des années 90, ils ont pris leur retraite et on vendu à des immigrés Chinois. C'était la mode des sushi, alors ils ont replâtré les restaurants "restaurants japonais". Aujourd'hui, les sushi décline. D'où ces restaurants "Chinois Vietnamiens Thaïlandais", histoire de taper au plus large... C'est le type même du restaurant sans scrupule, qui profite de l'ignorance de sa clientèle. Mon conseil : fuyez-les !  Le nom d'un restaurant, c'est très important. Il...